Il fut un temps où je me sentais prisonnière d'un fardeau invisible, piégée dans une relation toxique qui, au fil des années, a éteint ma lumière intérieure. Cette dynamique toxique s'était insidieusement ancrée dans chaque recoin de mon être, amplifiant mes blessures et ravivant des cicatrices que je redoutais d’affronter. J'étais devenue l'otage de mes propres croyances, persuadée que l'amour et le respect m'étaient inaccessibles.

Cependant, dans un moment de clarté, j'ai compris que je ne pouvais plus vivre ainsi. Cette relation, bien que douloureuse, a été le catalyseur de mon éveil spirituel. J'ai choisi d'examiner mes peurs et d'intégrer les leçons que la vie m'offrait. Ce chemin de transformation m'a permis de découvrir ma force intérieure, de transformer ma douleur en pouvoir et de voir mes cicatrices comme des symboles de résilience.

Aujourd'hui, je partage cette réflexion : nos épreuves ne nous définissent pas. Elles peuvent devenir des ailes qui nous portent, si nous choisissons de les transformer. Chaque obstacle est une invitation à grandir, à transcender nos limitations et à embrasser notre véritable essence.

Quelle voie choisirez-vous aujourd'hui ? Saisissez-vous l’opportunité de transformer votre douleur en lumière ? Embrassons ensemble notre voyage et illuminons le chemin pour ceux qui sont encore dans l’ombre. La transformation est possible pour chacun de nous, et chaque pas compte dans notre quête de lumière.

Il est temps pour moi de ne plus refouler ce qui m'habite depuis mon plus jeune âge, de laisser enfin émerger cette part de moi que les chevaux ont sauvée, inlassablement, à travers mes plus sombres épreuves. Depuis l’enfance, des traumas ont gravé en moi des cicatrices profondes – abus, viols, accidents – mais les chevaux ont toujours été là, comme des guides silencieux, des anges de résilience.

À neuf ans, après mes premiers abus, j’ai trouvé refuge dans un club hippique, un lieu où, pour la première fois, j'ai ressenti quelque chose de pur et d’authentique. Plus tard, j’ai continué sur ce chemin en rejoignant l’AFASEC, l’école de courses hippiques, et c’est là que la violence est réapparue sous une autre forme, un nouveau traumatisme venu raviver mes blessures. J’ai tenté de fuir en quittant ce métier, mais mon âme ne pouvait se détourner des chevaux. Ils sont revenus dans ma vie, et, malgré mes peurs ancrées, j'ai recommencé à monter, à affronter mes ombres.